Je m’appelle Conley Hyo Dae, curieux n’est-ce pas? Mon nom exotique s’explique par le fait que j’ai été adopté bébé par un couple d’australiens en manque d’enfants. Ils avaient déjà une grande fille, mais souhaitaient encore pouponner et se sont donc tournés vers la Corée du Sud connue pour délivrer assez facilement des certificats d’adoption à de riche occidentaux.
Je n’ai aucun souvenir de ma vie passée , les premières années restées avec ma mère biologique où encore celles à l’orphelinat ont été effacées de ma mémoire .
Je n’ai jamais ressentit le mal du pays car mes parents ont toujours tout fait pour que je me sente comme un vrai petit australien , un vrai membre de la famille, sans aucune différence par rapport à ma sœur plus âgée. Ils ont forcés mon intégration, m’ont imposé chez les Conley comme si c’était une obligation qu’ils se devaient d’accepter et non pas simplement tolérer . Le problème qui a résulté de ce manque d’honnêteté envers tout les miens est qu’hormis mes parents et ma sœur , personne ne m’a jamais considéré comme l’un des leurs, même moi je dois dire n’avoir jamais trouvé ma place . Le sujet de l’adoption était tabou , simple exemple, alors que je venais d’atteindre la maturité suffisante pour comprendre et noter ma différence physique sans qu’on me l’expose je suis allé demander à maman de m’expliquer mais au lieu de ça elle s’est emportée, m’a saisit par le poignet et m’a envoyé voir mon père , comme si la vérité était trop difficile à s’avouer .
N’habitant pas dans une grande ville je n’ai jamais réussit à me faire d’amis, trop singulier et incapable de dire pourquoi , j’étais incompatible à cette jeunesse épanouie, riche et épargnée par la vie . Pour m’occuper en semaine après les quelques heures de cours que j’avais mes parents m’ont inscrit, dés l’âge de cinq ans dans une école de danse classique . Ça ne devait au début qu’être un moyen de m’ouvrir aux autres, de me sociabilisé et d’avoir une activité extrascolaire .Ma sœur faisait du violon , moi s’était la danse. Choix peu courant, qui m’a encore plus marginalisé au file des années.
Alors que les garçons de mon âge, à treize quatorze ans ne pensaient qu’a jouer ,sécher les cours ou à porter plus d‘intérêt qu‘avant au sexe opposé , moi je n’étais que fixait sur mes performances ; la rigueur la maitrise de sois et la confiance étaient des valeurs qui me tenaient et me tiens toujours à cœur, mais à dix lieux de celles d’un enfant dit normal.
On m’a souvent reproché mon manque de tact, ma trop grande assurance et surtout cette aisance à dire les choses comme je les pense. On me dit trop sûr de moi ,pas assez humble et bien trop critique pour côtoyer le commun des mortels. Pourtant il n’en ai rien ,ce n’est qu’un masque que je revêt chaque matin à mon réveille, je veux paraitre fort pour qu’on ne vienne pas gratter de trop prés cette faible carapace qui menace de s’effondrer à chaque seconde .
La solitude me pèse, les années passées à parcourir le monde, à participer à de grand concours m’épuisent aussi moralement que physiquement , je commence à saturer même si mon amour pour la danse n’a jamais été aussi fort que ces derniers temps .
Je me raccroche à ça car je sais que mon niveau est tel que d’ici l’an prochain je pourrai si je travaille encore plus durement, faire mon entrer dans un prestigieux conservatoire de danse moderne et classique à New York . Je veux faire la fierté de mes parents, pour peu être un jour pouvoir entendre la vérité sur mon passé.

Vous vous demandez sans doute pourquoi je me trouve en Corée est non plus en Australie? Tout simplement car après avoir tanné deux longues années ma mère et mon père pour me laisser venir ils ont finis par cédés. Je savais que ce long séjour pourrai nuire à ma future réussite dans le monde professionnel de la danse, mais j’ai pris le risque .
D’une école consacrée entièrement à la formation de futur étoile je suis entré dans une université qui ne propose qu’une option renforcée en danse classique . Grâce à mes capacités bien au dessus des autres étudiants , égale même au professeurs qui exercent dans cette grande faculté réputée j’ai été choisit pour mettre en place d’ici là fin de l’année un spectacle de danse regroupant les meilleurs élèves de toutes les années confondue .Encore un challenge et un bonus pour moi si je le réussit .

Niveau physique je suis très très fin, ce qui aide à donner l’impression que je suis grand . Car ma croissance s’est arrêter très tôt, on a apprit bien trop tard que les échauffement très stricte qu’on me forçait à faire durant la moitié de ma jeune enfance jusqu’à mon adolescence avaient finis par empêcher mon corps de ce développer normalement.
Je ne fais qu’un petit mètre soixante quatorze pour une quarantaine de kilos autant dire que je me rapproche plus des standard de ballerine plutôt que ceux des hommes danseurs. Cela m’a souvent posé problème car je suis incapable d’effectuer le moindre porté sur ces jolies demoiselles, je suis alors reléguer en fond de scène, même si ma grâce et mon élégance me font toujours plus briller que les têtes d’affiches .
J’ai accepté plusieurs fois de prendre la place de danseuse, et tout le monde ni a vu que du feu. Mon tour de taille est de soixante centimètre et même mes larges épaules osseuses peuvent être prise pour celles de mes collègues féminines , le manque de poitrine n’étant pas non plus un indicateur de sexe, j’ai très régulièrement pu berner mon monde .


Le seul point positif que je trouve à tout cela? Peut être la possibilité d’emprunter une paire de chaussons à une amie quand les miens se trous? Car oui j’ai de petits pieds.

Je sais que j'aurai beaucoup de mal à m'intégrer car même si j'ai le faciès d'un coréen lambda, je suis australien dans l'âme, un bon occidental . Je ne parle pas vraiment ma langue maternelle mais je me débrouille tout de même assez bien . Faites moi une petite place je vous promet qu'après un temps vous n'allez plus pouvoir vous séparez de moi.