Be the one ft Chung Hee.


 
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 Be the one ft Chung Hee.

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Shim ChoiKang

Shim ChoiKang

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MessageSujet: Be the one ft Chung Hee.   Be the one ft Chung Hee. EmptyMer 3 Avr - 14:50


BE THE ONE .



Une fois à hauteur de la voiture j'y prend place et boucle ma ceinture sans lui accorder un seul regard . Je n'aime pas le timbre de sa voix, ni ses manières, il le sait pourtant parfaitement que j'ai horreur des sous-entendus, des débuts de phrases qui ne prennent jamais fin, le suspense , quel invention débile je vous jure .
Les yeux rivés sur la route , je me détend un instant , croyant pouvoir enfin passer à autre chose ; grave erreur . Ses affirmations me hérissent le poils, mais je tâche de ne pas perdre mon calme, il ne fait que me provoquer, Chunghee fonctionne comme ça après tout, et moi j'ai longtemps marché dans son jeu, mais maintenant c'est fini .
Lentement je dévie mon regard et porte mon attention sur lui, arborant un air détaché je le dévisage et ne réprime pas un sourire moqueur, le genre de signe qui laisse penser que l'on a rien à se reprocher :
« Ne prend pas tes rêves pour la réalité, je suis hétérosexuel, navré de réduire à néant tes espoirs , je sais que tu espérais un plan à trois,mais ce sera sans moi . Regarde la route sinon j'te... »
Merde j'ai rechuté, je ne perd pas mes moyens, je me contente de cligner plusieurs fois des cils avant de couper le contacte, la discussion et close .
Je n'ai pas prêter plus attention au fait qu'il est dit « au contraire » je le connais trop bien pour savoir que ce n'était là qu'une vile ruse pour me faire céder, si jamais j'hésitais encore à me dévoiler .Parfois cela me vexe un peu ,que mon meilleur ami me sous-estime autant ,comme si un lapsus aussi gros ne pouvait pas être volontaire, franchement je suis pas si con.

Qu'il se méfie, je ne vais pas jouer très longtemps l'imbécile, je n'ai qu'une chose à lui dire, gare au retour de bâton, je ne serai pas tendre si j'arrive à prendre le pas .
On arrive bientôt, je reconnais facilement le quartier, notre boutique est idéalement situer, en plein milieu d'une rue commerçante nous sommes, pour l'instant les seuls à proposer ce genre de service alors autant dire que les affaires vont bien. Je descend du véhicule et rajuste mon veston avant de m'engager sur la petite allée qui me sépare encore de la porte vitrée . Un sourire fleurit sur mes lèvres à mesure que mes pas me mènent vers l'entrée, j'ai conscience d'être un privilégié, être heureux de travailler, faire ce qu'il me plait et en plus réussir correctement, vraiment que pourrais-je demander de plus ?
J'enfonce la clés dans la serrure et la fait tourner, un léger « clic » me répond et fait céder le battant , je me dirige sans plus tarder vers l'arrière boutique . Je marche un peu au rituel, je ne suis pourtant pas superstitieux ,mais j'ai mes petites manies, je sais que si je fais tout bien ,dans le bon ordre ma journée sera bonne ,par contre si en chemin j’oublie une étape je devrais alors me méfier jusqu'à la fin du service .
Je n'en ai jamais parler à ChungHee, peut être parce qu'avec son esprit plutôt fantasque il m'aurait volontiers suivit dans mes tocs irrationnel? C'est moi le mec terre à terre dans notre duo, je ne dois pas lui laisser entre-voir mon coté un peu plus étrange ou bien je n'en aurai jamais finis avec lui .

Je le rejoins très vite au comptoir principale, lui comme à chaque fois n'a pas pris le temps de se dévêtir, enfin si il l'a fait mais c'est contenté de déposer négligemment sa veste sur l'un des tabouret . Sans rouspéter je m'en saisit et l'accroche au porte manteau près de l'entrée, celui mise à la disposition de la clientèle . Une fois fait, je retourne à mon poste ,rajuste mon petit haut noir et m'arme d'un torchon, je vais essuyer quelques tables et faire un rapide tour pour m'assurer que tout est en ordre, je sais d'avance que je repérai des anomalies, des moutons de poussières au sol ou traces de gobelets sur le vernies des tables oubliés la veille .
C'est toujours comme ça , j'ai beau cheker les lieux avant d'éteindre les lumières et d'abaisser le rideaux le lendemain à mon retour j'ai l'impression que tout et a refaire, c'est parfois frustrant, mais j'aime cette routine, elle me rassure .

Tout en remettant en place le dernier livre d'une grande pile je garde un œil sur l'heure affichée à la pendule, midi approche et j'ai tout juste achevé ma ronde. Quand les deux aiguilles se frôlent j'actionne la poignet et invite toute les jeunes filles à entrer, la plus part rougissent, d'autres me saluent timidement, il y en a même quelques unes qui pénètre dans le café sans même me voir, celles là ne viennent ici que dans l'espoir de pouvoir passer un petit moment avec Chung Hee, comme si notre établissement n'était en réalité qu'un vulgaire host club . Je referme derrière le dernier client, même si ça me surprend toujours, nous comptons bien des garçons dans notre clientèle privilégiée , et j'en suis heureux, au moins nos livres motivent vraiment des gens à venir .
La pancarte « OPEN » retournée je vais prendre enfin mon service, le calepin déjà à la main je me dirige vers les quelques personnes attablées , prenant en note leurs commandes . Je ne suis pas très souriant , parfois j'en surprend certains à imiter mon air aigre une fois que j'ai le dos tourné, je ne dis cependant rien , je les trouve déjà si minable de ne pas remarquer qu'ils font face à un grand miroir … Autant ne pas les accabler plus .
Penché au dessus du comptoir je tente d'apercevoir l'autre crétin qui s'est évaporé en cuisine, je le connais trop bien, je n'aime pas quand il fait du zèle .Peu patient je décide de le surprendre, il aura bien l'air con quand il sera pris sur le fait,encore entrain de lire une de ces merdes sur les jeu vidéos ou les potins mondain . Au lieu de ça j'ai l'étonnement de le voir bosser, vraiment, il s'apprêtait même à rejoindre la salle lorsque je passe la porte . Je le dévisage, avec suspicions mais lui laisse volontiers la place .


Sans m'en rendre compte il est une nouvelle fois derrière moi, il me jette de la farine dessus et ce tire , il rit comme un abruti et moi je tousse et éternue limite dans ma préparation, je le hais !

« putain t'es con ou quoi?! J'aime déjà pas faire ça ,alors me les brises pas! Allez dégage, qui se charge de la caisse là hein ? Allez va surveiller, si on nous pique encore un livre jte jure je réduis son prix de ton salaire, attardé va . »


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Lee Chung Hee

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MessageSujet: Re: Be the one ft Chung Hee.   Be the one ft Chung Hee. EmptyMer 3 Avr - 22:12

Une fois dans la voiture, je lance le sujet, je le cherche et il s’emporte rapidement, malgré une tentative bien vaine de me convaincre du contraire. Je me mords la lèvre cela dit, car ses paroles ne devraient pas m’atteindre, il cherche à se défendre, à se protéger de moi. C’est assez douloureux, mais ce qui fait le plus de mal sans doute, c’est qu’il me dise clairement ne pas avoir mes chances et qu’il me repousse en disant n’avoir aucun penchant du genre. C’est dommage, mais j’aurais voulu qu’un sentiment puisse s’effacer aussi facilement qu’un sourire nait, car je suis en train de sourire et je n’en ai pas vraiment le coeur.

La suite du trajet se fait dans le silence absolu et je m’en sens responsable. Fort heureusement, il n’est pas bien long et je peux m’échapper de mon propre supplice en laissant Choikang tourner la clé du café. J’entre à sa suite puis enfile mon tablier. Lui comme à son habitude effectue le même parcours, cette ronde incessante, du matin et du soir que je me plais à lui laisser, puisqu’il est minutieux et bien plus vigilant que moi. Je me mords la lèvre et me change plus ou moins, je finirais en cuisine la plupart du temps et le costume n’est pas vraiment une tenue adéquate. Une chemise simple et un bon tablier font l’affaire en laissant tous autant de prestige derrière lui que les délicieux mets préparés.

Nos chères clientes arrivent et se mettent tout de suite en appétit en zieutant le menu, ou en me zieutant moi, parfois Choikang, que je dévore bien plus qu’elles... mais il ne l’a jamais remarqué, ou bien il le fait exprès comme il m’a laissé entendre ne pas être intéressé. Je soupire très faiblement, puis prépare les commandes qu’il m’apporte, me mettant à l’ouvrage assez rapidement pour ne pas me laisser hanter par ses mots. Si je ne le connaissais pas je dirais qu’il est assez cruel, sans coeur, et pourtant je sais qu’il est tout le contraire, seulement il a du mal à croire en lui, ou en ceux qui l’aiment, il a tendance à penser qu’ils machinent contre lui ou le laisseront, chose que je n’aurais jamais le coeur à faire, même après ce qu’il vient de me dire, j’ai bien trop besoin de lui, en tant que meilleur ami, comme en tant que gérant de cet établissement, en tant que souvenirs, qu’espoir d’avenir... de tout en fait.

Il me rejoint finalement, inspectant mon travail et s’apprête à mettre la main à la pâte lui aussi. J’en profite pour l’asperger de farine et rire de ma bêtise avant qu’il ne m’insulte, comme à son habitude, mais je suis vengé et bien ravi d’avoir pu au moins m’amuser, décompresser de la sorte. Je vais faire les comptes, surveillant et prenant d’autres commandes avant de conseiller ces demoiselles et messieurs en lecture ; on teste mes compétences et j’aime relever ce genre de petits défis, personnels, s’entend, mais qui prouvent à ces messieurs dames que je ne suis pas un crétin, loin de là et que j’ai lu la plupart de ces ouvrages, sinon nous ne les commanderions pas. Cela dit, je ne suis pas le seul spécialiste, car monsieur là-bas au fond qui se plait à jouer les reclus, est lui, le plus à s’exprimer sur le sujet, petit rat de bibliothèque qui a fini par sortir un peu de cette dernière, pour se retrouver dans un café lecture, pas très original, certes, mais c’est un énorme progrès... et d’être toujours avec moi aussi, j’imagine.

Je soupire cela dit, car une fois qu’il revient, je repars, c’est ainsi, nous ne faisons que nous croiser excepté durant la pause. Aujourd’hui nous n’avons pas de serveurs à notre disposition... car c’est un jour spécial, je ne me souviens plus quelle est l’occasion, je ne retiens que son anniversaire, le mien et celui des employés. Ce n’est donc qu’une fête quelconque que je n’ai jamais réellement pu passer de mon plein gré.

Une fois assis au comptoir, il revient, puis nous avons un temps de répit, car il n’y a plus de client à servir ou de table à nettoyer et je profite pour griffonner sur l’un de mes carnets, une sorte de gâteau, luxueux et bien trop kitch pour ce que nous servons, mais si je ne le fais pas je le regretterais, me dis-je. Et puis ça me libère. L’ambiance est si agréable et douce que j’aimerais pouvoir m’en imprégner et pourtant je n’y parviens pas. Je fais tout comme cela dit et je continue d’embêter Choikang et le menaçant parfois de farine lorsque je suis en cuisine, ou en passant derrière lui pour l’importuner, me prenant souvent une vitrine, une poignée de porte ou un coin de meuble... très fréquent, je suis un maladroit et pourtant il ne m’est jamais arrivé grand malheur, fort heureusement.
    Tu devrais te reposer un peu, aller dans la réserve, je m’occupe de ce qui reste, hm ?
J’ai toujours été comme ça, attentif, surtout avec lui, à le surprotéger, et à ciller au moindre battement de cil de trop. Je souris, posant ma main sur son épaule avant de la retirer, machinalement. Je ne m’en rends compte qu’après, tournant le dos pour remettre des chaises en places, car je sais qu’il est en mesure de comprendre que j’évite les contacts, du moins lorsqu’ils sont réellement « volontaires » Je me mords la lèvre, puis me réprime, sifflotant à la place pour ranger mon bordel dans la cuisine. Je ne sais pas ce qu’il me prend aujourd’hui ? J’ai essayé pourtant de ne pas y faire trop attention, mais ça me vexe, ça me brule... et ça me rend vide, à l’intérieur, comme s’il manquait à présent une pièce du puzzle que je suis.
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Shim ChoiKang

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MessageSujet: Re: Be the one ft Chung Hee.   Be the one ft Chung Hee. EmptyVen 5 Avr - 0:53

Il s’éloigne rapidement et je peux enfin me concentrer sur ma préparation. Toujours un peu sur les nerfs je passe ma main sous l’eau chaude et frotte énergiquement ma joue avec, mes ongles s’enfonçant presque dans ma chair. Je le sais que ChungHee a fait ça pour s’amuser, et uniquement dans ce but là, mais je commence doucement à saturer, il ne comprend pas que je ne suis pas le genre de personne à pouvoir passer d’un état à un autre en un seul claquement de doigt ? Lui y parvient aisément, il m’est déjà arrivé de le voir en colère à la suite d’un appel passé chez lui et aborder un sourire honnête dans la minute qui suivit .Moi je ne peux pas, je suis pourri de l’intérieur, ma colère et ma frustration me ronge les entrailles, quand tout implose je suis incapable de recouvrer mon calme, d’afficher un air serein alors que tout en moi me pousse à montrer l’inverse, c’est simple quand je suis contrarié je veux que la terre entière le sache .

ChungHee est maitre de son corps et de ses réactions moi par contre je ne suis qu’un putain d’électron libre qui ne suit que ces sentiments et émotions, comme ci ces merdes pouvaient m’aider dans quoi que ce soit, je suis ingérable , une bombe à retardement …Encore une fois je n’ai pas su géré mes ressentis, après l’épisode de la voiture, et là de la cuisine j’ai perdu mon sang froid, incapable de relativiser, de calmer moi-même les choses pour ne pas m’enfoncer un peu plus .
Que voulez vous, à croire que je suis sur cette putain de terre uniquement pour me plaindre, en baver et le constater !

Je sors de l’un des fours une dernière fournée de petits pains, la veuille au soir ChungHee les avaient préparer puis mit au congélo’ . Nous marchons comme ça ici, nous garantissons à la clientèle des produits de qualité, fait artisanalement . Nous n’avons pas eu à argumenté plus que ça ce choix, car au finale nous étions tout les deux d’accord sur ce principe là, tout ce qui pouvait être proposer à la vente dans notre établissement, boisson mise à part, sortiraient de nos cuisines.
Même si il est évident que la charge de travail est plus importante , nous ne regrettons pas d’avoir persévérai car tout ça à finalement payé, pas mal de gens du coin viennent ici uniquement pour nous acheter quelque gâteaux, les weekends surtout lorsque les boulangeries avoisinantes sont fermées. Je suis vraiment fier de ce que nous produisons, de toute notre affaire .

La salle est presque pleine mais tout le monde est servit, ça me laisse le temps de me reposer un peu ,l’air de rien s’est très fatiguant de rester debout ,pencher au dessus d’un plan de travaille à pétrir une pate ou même à saupoudrer de grains de café certaines de nos glaces du jour .
Je prend place devant le comptoir, juste en face de ChungHee, je n’aime pas trop que lui le fasse aussi , car il prend toujours la place d’un client potentiel, mais bon je passerai pour cette fois, lui aussi mérite ces cinq minute de break .
Il ne fait pas tout de suite attention à moi alors j’en profite pour l’observer un peu, je le trouve vraiment beau lorsqu’il a la tête baissée, quand il est concentré dans quelque chose. C’est d’ailleurs pour ça que j’accepter de rester dans sa chambre quand il veut jouer au jeu vidéo ou lire un livre, parce que comme ça je peux graver dans ma mémoire les expressions que son visage peut avoir dans de rare moment, quand il est sérieux ,absorbé , c’est ça qui me permet de relativiser, de me rassurer en me disant qu’il peut parfois l’être aussi , le ChungHee de mes rêves.

Bien vite je réalise que nous allons être en rabe de pomme d’amour ,je me félicite d’avoir préparer à l’avance le sucre liquide et le colorant rouge. Je me relève alors et retourne en cuisine pour préparer tout ça, le plus difficile finalement c’est d’enfoncer ces bâtons merdique dans le cul des pommes. C’est à ce moment là qu’il arrive et je me trouve con à insulter ces pauvres fruits dénié de conscience, je le foudroie du regard en lâchant la dernière sucrerie sur mon plateau argenté .

« Non ça ira ChungHee, je vais bien , va plutôt déposer ça derrière la vitrine il n’y en a bientôt plus et vu que c’est l’un de nos produits le plus cher je n’ai pas envie que les clients se rabattent sur un autre . »

Ouais je les méprise assez pour vouloir les plumer, je n’arrive pas à m’attacher à eux, ni même à sympathiser, pour moi ce n’est qu’une bande de bobo coincé avide de nouveauté qui vient ici seulement pour le coté branché du lieu , mais je ne me fais pas d’illusion ,d’ici peu le chiffre d’affaire sera diviser par deux comme le nombre de fréquentation, l’effet de mode passé .

Je ne sais pas pourquoi j’ai autant peu confiance en notre établissement je pense plutôt que c’est à cause de la mentalité des gens que je suis aussi méfiant, la majorité ne peut pas saisir l’importance d’un café comme le notre, ils ne comprennent rien au raffinement la preuve on est plus connu pour les cochonneries que nous vendons que pour la qualité des livres répertoriés sur nos étagères. C’est un comble pour un café-lecture.
Il est bientôt dix-huit heure, un mardi la tranche d’heure dix-huit vingt-une heure est tranquille, on pourrait limite abaisser le rideau mais on en reste à nos habitudes, à ce qui est écrit sur nos affiches horaires de l’entrée. Je baille un peu en servant une tasse de café à un homme ,assez âgé qui vient ici tout les mardi soir et jeudi soir. Lui c’est un peu l’une des rares exceptions, c’est la pépite d’or au milieu de grains de sable, c’est grâce à ce genre de personne que je me lève tout les matins pour assuré mon service. Mais je sais bien que sans tout les autres notre affaire aurait coulée depuis longtemps, nous avons besoin de ces non-initiés pour ne pas finir à la rue , les vrais passionnés de livre sont bien trop peu nombreux pour faire vivre à eux seul un établissement comme celui .
Je lui dépose sa deuxième tasse de café et sa brioche à coté dans une coupelle. Un simple sourire est échangé puis je regagne ma place, saluant poliment les dernières demoiselles qui passent la porte de sortie. Je vais bientôt pouvoir me rouler dans mon lit.
Je souris à ChungHee qui éteint enfin les lumières des cuisines, nous allons pouvoir prendre place à une des tables et souffler un peu avant de commencer à ranger .
Je nous apporte deux tasses de chocolat chaud , pour lui je lui amène également une des dernières glace au cramberries et moi un « Délice au chocolat » invention de mon très cher acolyte .
Sans plus tarder je croc dans la douceur chocolaté, quitte à en mettre partout , c’est le stresse qui retombe ,je souris alors.

« Demain ça ira mieux, l’apprenti sera là on pourra avoir de plus longue pose . »
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Lee Chung Hee

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MessageSujet: Re: Be the one ft Chung Hee.   Be the one ft Chung Hee. EmptyVen 5 Avr - 20:36

Il ne le remarque pas, mais ce n’est pas grave, j’ai toujours fait en sorte qu’il ne puisse pas deviner à quel point, derrière ce sourire, ses mots me blessent quand il s’agit de ce sujet. J’ai beau être sérieux pourtant, lorsqu’on parle, entre nous de couples, de potentiel avenir avec une fille... mais il ne me croit pas, comme s’il refusait d’accepter ce que je suis, ou ce que j’aime, comme si j’étais du genre à plaisanter si facilement sur un sujet aussi délicat. Je me mords la lèvre et poursuis mon service, derrière le fourneau pour ensuite m’attarder à servir quelques clientes et nos rares clients, bien plus fidèles que ces demoiselles. Je souris, toujours, même lorsque je vais mal. Même si parfois j’ai peur qu’on devine, ou plutôt qu’il devine... car d’ordinaire, il sait le faire malgré toute ma volonté.

Je retourne en cuisine et rit légèrement en l’entendant rouspéter contre ses pommes d’amours, lui intimant d’aller prendre une pause. Mais non, monsieur, décide de me donner le plateau pour aller le remplacer dans la vitrine et je m’empresse de le faire en soupirant.

Nous n’allons pas fermer, pourtant, je suis épuisé et j’ai besoin de me poser quelques instants. Il me regarde enfin et m’indique clairement que lui aussi n’en peut plus. Nous sourions aux dernières clientes en sortie avant de rendre le tablier et de nous asseoir en mangeant de nos douceurs glacées bien méritées. Ça a le mérite de me détendre et je l’écoute d’une oreille, nonchalant en quelque sorte. Je ne boude pas, loin de là, seulement, j’ai besoin moi aussi d’un petit moment à moi et je savoure ma glace en acquiesçant néanmoins, car je connais le refrain.

Je suis presque affalé sur la table, ma cuillère à la bouche, touchant mon nez de par le manche. J’ai l’air idiot, mais ce n’est pas grave, je ne pense à rien d’autre qu’à cette glace et ça me fait du bien, car ses mots n’ont pas cessé de me hanter. Je mords nerveusement ma cuillère, la faisant tinter entre mes dents, avant de me redresser pour manger correctement, ne lui laissant pas le privilège de me traiter une nouvelle fois de bouffon, même si je sais qu’il le pense très fort.

Une fois terminé, je lèche la cuillère, puis la remet dans le verre, me levant pour aller faire le peu de vaisselle qu’il reste, le plus gros ayant été fait à mesure que les clients nous rendaient leurs plats. Je suis bien silencieux et il faudrait que je songe à dire quelque chose, qu’il ne se mette pas à douter.
    C’était une bonne journée malgré tout, même si j’avoue, j’ai hâte de faire des câlins à mon oreiller !
J’aurais préféré que ce soit lui, mon oreiller et je le lui fais clairement comprendre par un regard... enfin, clairement, non, disons que j’aimerais qu’il puisse lire dans les pensées des autres à cet instant précis, mais tant pis. Je me contente de sourire et de me laver les mains après mon affaire, éclaboussant de quelques perles mon ami et partenaire.

Je bois tranquillement ma boisson, devenue légèrement froide, mais c’est comme ça que je la préfère et sourit, en plongeant mes lèvres dans le délicieux breuvage. Il a le mérite de me faire retrouver le sourire par ses douces attentions qui sont pourtant devenues des habitudes. Je me demande bien pour quelle raison il fait ça ? Parce qu’il nous récompense pour notre travail exemplaire ? Ou parce qu’il a envie de me montrer qu’il me soutient ? Ou bien tout simplement parce qu’il en a envie ? Aucune idée, je me trouve ridicule à analyser chacun de ses gestes, mais j’ai de plus en plus de mal à les interpréter aussi !
    Dis, tu as remarqué qu’on t’a fait du gringue aujourd’hui ?
Avec un petit sourire, je plonge presque dans ma tasse, je sais qu’il n’aime pas aborder le sujet, mais j’ai besoin de savoir s’il m’ignore ou s’il ne se rend pas compte, tout simplement. Selon sa réponse je serais fixé, bien qu’il faudrait que je lui pose la question me concernant, car ce n’est pas pareil lorsqu’il s’agit d’une de ces filles, je sais bien qu’il ne les aime pas et je ne nierais pas être parfois agacé par le comportement de certaines.

Je savoure, puis regarde autour de nous, tout à l’heure j’irais lire un livre de la réserve, car ceux sont les seuls que j’ai le droit d’emprunter, étant donné qu’ils sont en réserve et que personne ne les réclame, ou très rarement. Généralement il y a suffisamment d’exemplaires en bibliothèque.
    Qu'est-ce qui est invisible et qui sent la carotte?
Les blagues pourries sont ma spécialité, mais j’ai envie de me détendre un peu plus après cette journée, un bon bain ne serait pas de refus, si seulement il m’accompagnait ! Ah ! Mais il me foutrait un coup de poing dans le nez avant même que je ne puisse proposer, alors je préfère poursuivre avec mes défoulements idiots. Mais parfois ils le font sourire, et c’est agréable de voir ses lèvres s’étirer naturellement de cette façon.
    Un pet de lapin
Je me mords la lèvre pour m’empêcher de rire et lui donne un coup de main pour vérifier les tables, passant parfois quelques coups de chiffons et de produits sur les tables, afin de les rendre plus brillantes, glissantes et surtout, plus propres. J’ai parfois envie de l’enlacer et à défaut de pouvoir le faire, je le chatouille ou lui masse parfois les épaules, avant de m’éclipser à la réserve pour aller voler le livre que j’ai commencé la veille. Je souris, puis je m’installe à la table encombrée, mais propre, attendant mon cadet qui ne tarde pas à montrer le bout de son nez.
    Tu traines la patte ce soir ~ ça ne te ressemble pas ~ j’en connais un qui va bouffer son matelas ! À moins que tu ais prévu quelque chose ?
Je souris, puis relève les yeux, je suis soudainement bien plus détendu, m’étirant même, de tout mon long avant de me rasseoir. Sans doute le fait d’avoir eu un semblant d’étreinte et de pouvoir le taquiner à nouveau, comme si j’avais oublié ses mots, après tout j’ai trop besoin de lui pour me risquer à le perdre en pensant à toutes ces questions qui sont, autour de nous et de véritables mystères.
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Shim ChoiKang

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MessageSujet: Re: Be the one ft Chung Hee.   Be the one ft Chung Hee. EmptySam 6 Avr - 18:04

Je ne peux pas m’empêcher de grimacer lorsqu’il serre les dents sur la cuillère en argent plaqué ,je le foudroie du regard mais il m’ignore et réitère plusieurs fois ce même geste avant d’y mettre un terme par lassitude. Je n’aime pas trop quand il se coupe ainsi de la réalité, même si on peut penser à première vu que ChungHee est un fêtard, qui aime boire , s’amuser et être entourer de monde c’est faux. C’est d’ailleurs pour ça que je l’ai laissé s’approcher lorsque nous n’étions encore que de simple collégiens. Il avait une réputation de populaire et moi et mon petit groupe d’intello les fuyions comme la peste. Pourtant , malgré toutes les rumeurs qui couraient sur le grand Lee ChungHee ,toutes les entrevues que j’avais pu avoir avec lui ne me permettaient pas de les valider, comme si toute sa légende chuchoter entre les élèves derrières les portes de casiers n’étaient en réalité que purement fictive . Pas de surprise à avoir , les plus gros ragots sont pour la plus part fondés sur rien, et pourtant à la première écoute ils restent gravés dans la mémoire ,se modifiant au gré des humeurs, des versions desservies par ses langues ignorantes .Ensemble nous avons réussit à passer outre ses barrières, ses clichés qui nous longtemps maintenu dans des cases, nous avons choisis de ne pas suivre ces chemins imposés, nous avons décidés de ce que nous allions devenir . Voilà pourquoi je ne peux pas croire au destin, car en acceptant de m’ouvrir à lui j’ai changer le destin, le mien ,le notre .

Sa langue passe consciencieusement sur le couvert, je la détail d’un regard peu discret, j’essaye de faire attention mais c’est plus fort que moi, et lui ne m’aide pas vraiment, c’est à chaque fois que je me perds dans mes pensées qu’il décide de faire une chose dérangeante, qui me grise entièrement .
Un violent frisson très désagréable me parcourt, je ferme les yeux, , mon poing se serrant sur ma cuisse, l’autre main occupé à porter ma friandise à ma bouche se stoppe une fraction de seconde, avant qu’enfin avec peine elle m’obéisse à nouveau .

ChungHee a une façon très curieuse de dormir, je pense que rien n’est normal chez lui, il est différent du commun des mortels, c’est un peu un extraterrestre, et je n’exagère même pas .Moi je dors sur le dos, le corps droit, les mains jointes sur mon bassin à la façon des corps exposé dans leur cercueils avant d’être recouvert d’un linceul. Cette description est peu flatteuse mais elle vient de mon propre meilleur ami ,et je pense qu’il n’a pas vraiment tord, comme quoi la vérité sort vraiment de la bouche des enfants.
Lui par contre il est sur le coté, recroqueviller avec un oreiller serré entre les bras et les jambes, comme un koala sur sa branche, inutile de mentionné le fait qu’au moment de donner ma description j’ai troquer le petit animal tout mignon contre un gros paresseux dégueulasse à la tronche difforme .

« Moi aussi je suis fatigué, mais on doit encore nettoyer la salle, au pire rentre , je prendrai le bus. »

Je sais qu’il ne le fera pas, pas seulement parce qu’il culpabilisera de me laisser là non, c’est juste un mec courageux qui ne laisse pas ses amis dans la merde, il est plutôt de ceux qui se sacrifient, je vous jure dans un film de zombie se serai le premier à se faire dévorer le cerveau , tss décevant.
Il me lance un regard lubrique, il m’exaspère quand il fait ça ,ça arrive rarement mais à chaque fois c’est annonciateur d’ennui, pour moi et mes nerfs quand il ose se ramener à l’appart avec une fille . Bon j’exagère il ne l’a fait que trois fois, mais je m’en souviens parfaitement et le sujet est encore trop délicat pour qu’on l’aborde tout les deux .Il recommence encore, je ne peux pas être tranquille cinq minute il faut qu’il recommence ses élucubrations, non personne ne m’a jamais dragué, pourtant lui en est persuadé, au lycée je voyais ça comme une façon de me soutenir alors je l’acceptais, mais là j’interprète juste ça comme de la compassion, je dois faire peine à voir alors il se sent obliger de me remonter le moral, il est pourtant le mieux placé pour savoir que je déteste la pitié :.

« tu vois toujours tout mal, un sourire ou un bonjour souriant ne veut pas spécialement dire qu’on est amoureux, sinon toi tu le serai de la ville entière . »

Je grimace en secouant la tête, le dos appuyé nonchalamment contre le dossier de ma chaise . Un bras tendu sur la table je caresse distraitement le rebord de ma tasse, fixant pensif son liquide opaque, je n’ai presque rien bu , il m’en a coupé l’envie . Ce n’est pas une question de manque de confiance , je crois simplement être objectif, et rationnel, pour moi il est inconcevable de nourrir des sentiments à l’encontre d’une personne que l’on ne connait pas, ce n’est pas un amour sérieux, ce n’est qu’une passade, une illusion douloureuse qui sera rapidement oublié, remplacé.
L’amour que j’éprouve à l’égard de ChungHee est le fruit de plusieurs années d’amitié, j’ai d’abord appris à le connaitre, à le comprendre avant de m’imaginer finir mes jours à ses cotés, pour moi il n’y a pas d’autre manière de pouvoir tomber amoureux .
Je roule des yeux quand il change complètement de sujet, parfois j’aimerai être un petit être microscopique pour pouvoir glisser par son trou d’oreille tout étroit . Je pourrai enfin comprendre ce que renferme cette petite tête unique .
Je ne prend même pas la peine de répondre, j’esquisse juste un léger sourire quand il met fin à ce suspense intense et détourne la conversation pour ne pas qu’il en relance une autre:

« Tu peux pas arrêter cinq minute de déconner? Tu vas avoir 26 ans, je m’inquiète pour toi . »


Je prend un air effaré quand lui se retiens de rire, j’hallucine, est-il au courant qu’on est pas censé rire de nos propre blague? Je finis par sourire plus franchement tout en secouant la tête , désapprouvant son humour léger et ses blagues d’attardé, qu’il est con vraiment .
Je lui dis d’arrêter en lui donnant un léger coup de poing dans le bras, avant de m’éloigner vers une autre table déserté, celle qu’occupé l’homme quelque temps avant. J’y découvre un petit papier ,surpris je m’en saisit et le glisse dans ma poche, je pense qu’il l’a oublier car il n’est pas du genre à abandonner ses détritus sur les tables, c’est un homme bien élevé .
Je reviens vers l’autre abruti qui rit encore, je suis désespéré, désemparer, je ne sais plus quoi faire de lui. Je lui donne un autre coup ,cette fois derrière sa petite caboche chevelu et le laisse geindre sans la moindre compassion pour lui.

« Arrête de me tripoter ou je te brise les os, allez c’est ça tire toi , vas te planquer ! »

Je souris , amusé quand je le vois s’éloigner vers la réserve et me remet vite au boulot, je suis pressé de partir et je ne m’en cache pas , la fatigue me gagne et je sais qu’avec elle, le travaille que je fournirai sera approximatif .
Une fois le tout fini-presque bâclé, je ferme la porte d’entré et gagne la petite salle du personnelle, caché au client par une porte dissimuler derrière une grand étagère de livre. Je fait à nouveau coulisser le battant et m’adosse contre, le dévisageant, les bras croisés. Voilà c’est toujours comme ça, durant les derniers heures de boulot il est ingérable, on peut presque plus rien tirer de lui et au moment de partir un regain de vitalité mystique le gagne et il semble repartit pour une journée de taff. J’ai du mal à le suivre .

« Non , je suis vraiment fatigué, toi par contre on pourrai croire que tu viens à peine de te réveiller, je te soupçonne de lézarder quand j’ai le dos tournée. »

Un petit sourire me trahis, il sait pertinemment que je ne doute en aucun cas de son investissement personnel dans notre affaire, c’était juste histoire de le taquiner un peu . Je finis par céder et vient prendre place face à lui, fatigué j’appuie ma joue sur la table en marbre et ferme un instant les yeux, les mains abattues sans forces sur le sommets de ma tête, mes doigts s’amusent à entortiller quelques mèches de cheveux :

« tu crois que je devrai les reteindre? J’avais bien aimé en châtain pas toi? Ah non c’est vrai, t’avais dit que je ressemblais à un champignon, ou un faon avec mes oreilles, crétin . »

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Lee Chung Hee

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MessageSujet: Re: Be the one ft Chung Hee.   Be the one ft Chung Hee. EmptySam 6 Avr - 21:57

Mon petit réconfort terminé, je me lève, pour aider même s’il n’en a pas besoin, généralement il n’aime pas quand je suis dans ses pattes et il a bien raison, j’ai du mal à me concentrer le soir, surtout quand on est dans la même pièce, c’est de plus en plus difficile. Je me mords la lèvre, puis l’intime à répondre à mes questions, il n’a rien remarqué, aveuglé par son manque de confiance en lui, non, ce n’est pas ça. Il croit qu’il ne plait pas alors qu’il a tout pour plaire, mis à part son caractère, mais ça, moi je suis en mesure de le gérer. S’il le savait seulement, si j’étais né avec les bonnes formes pour lui plaire...

Je me torture un peu, mais je suis rassuré , et je souris de plus belle en allant l’enlacer, malgré le fait qu’il rouspète. Je lui frotte énergiquement l’épaule, pour lui donner du courage, même si je sais qu’il n’aime pas vraiment le contact physique, moi c’est différent, on s’apprécie... et puis, je ne cherche pas à lui sauter dessus, même si ce n’est pas l’envie qui manque, je sais réprimer mes envies et... mes sentiments.
    Je n’aime pas toute la ville, en effet ! Mais je t’assure qu’on a cherché à te draguer ~ la prochaine fois je filmerais ! haha !
Un rire m’échappe quant à cette remarque concernant mon sourire. Il est toujours agréable et poli, mais jamais comme celui que j’offre à Choikang, c’est encore différent. Il ne comprendra surement jamais la nuance, c’est dommage, mais c’est comme ça et de toute façon je ne pourrais pas m’empêcher d’étirer mes lèvres en sa présence. D’ailleurs, je lui arrache plusieurs sourires ce soir et je m’en étonne, mais je suis ravie que ça se passe mieux entre lui et moi. Je pose ma tête sur son épaule, pour la retirer deux secondes après, car les menaces venant de lui prolifèrent.
    Moh, tu t’es inquiété pour moi ? C’est vrai ça ?
Je suis un gamin, déjà je ne réponds qu’à moitié à ses demandes, car il a insinué que j’étais capable de partir sans lui, et le laisser la tout seul ? La boutique ouverte ? J’ai peur pour lui, à deux on est plus fort et même s’il est loin d’être à plaindre en vue de sa musculature, on n’est jamais à l'abri de rien.

Je m’éclipse dans la réserve pour lire un peu et l’agacer et lorsqu’il me rejoint quelque temps après, il est épuisé, pose sa tête sur la table en touchant ses cheveux. Il me dit qu’il ne fera rien et que j’ai une joie de vivre suspecte après le boulot, me soupçonnant de dormir sur mes lauriers quand il ne m’observe pas. Il plaisante, bien sûr, et je ne lui réponds qu’en lui tirant la langue, comme un vrai gamin que je suis. Je ris légèrement, puis il se parle tout seul concernant ses cheveux. J’ai le coeur qui bat à mille, est-ce qu’il avait mal pris cette remarque ? Pourtant, c’était un compliment à mes yeux.
    Mais, tu es mignon en petit faon aussi, j’aimais bien
Je lui souris, il n’aime pas ces qualificatifs enfantins et surtout, très mignons. Fort heureusement, je n’ai jamais commis l’erreur de l’appeler ainsi devant qui que ce soit, je crois qu’il m’aurait boudé durant un long moment ! Je souris rien qu’en y pensant, je le connais par coeur, il va s’indigner, car j’ignore ses menaces qu’il a pourtant mises à exécution plusieurs fois ce soir. Mais il n’est pas violent, il fait ça parce qu’il ne sait pas comment chercher autrement le contact... je le sais bien.

Je repose mon livre et m’étire un peu, venant m’asseoir près de lui pour l’embêter un peu, lui massant les épaules délicatement, comme je sais si bien le faire. Pour terminer ensuite ma course en lui frottant le dos. Il risque de s’endormir, mais ce n’est pas grave, au pire, nous avons deux matelas... au cas où. Ça a toujours été comme ça, on prévoit en cas de problème, mais il n’y a jamais eu de neige ici au point de nous bloquer, ni de pluie trop intense pour qu’on ne sache plus rejoindre la voiture. J’espère que ça n’arrivera jamais, je veux que cette boutique puisse perdurer encore.

Je continue un peu ma lecture, tout en zieutant dans sa direction, puis finalement je quitte le livre pour débarrasser un peu la table, ranger ce qu’on a reçu dernièrement comme réserve et qui avait été demandé par certains clients fidèles. Je m’apprête alors à ouvrir la porte et me dit qu’heureusement, nous avions fermé l’entrée à clé parce que la porte refuse de s’ouvrir... cette étagère est coincée pour une raison qui m’échappe et j’ai beau tirer dessus quitte à tout renverser, ça ne veut pas s’ouvrir. Je grimace et me retourne en espérant qu’il n’ait rien vu, retournant m’asseoir. Je devrais attendre un peu avant de lui annoncer la nouvelle, ou le laisser constater par lui même que nous ne sommes pas prêts de rentrer...

J’aimerais vraiment pouvoir m’approcher plus, je me contente de passer ma main dans ses cheveux, profitant de sa fatigue, en fredonnant un air d’une chanson assez douce. Je ne l’encourage pas à se lever, ça non, il serait capable de dire que c’est de ma faute si nous sommes coincés... et je ne vais pas nier que j’y suis peut-être pour quelque chose, je devais faire réparer cette porte... seulement, nous n’avons pas eu le temps et je regrette de ne pas l’avoir pris sur le mien. Je me mords la lèvre et pense à ces matelas, il y a des couvertures, mais il ne fait pas vraiment chaud, et nous serions peut-être forcé de nous serrer l’un contre l’autre, chose qui risque de me faire perdre la tête... j’aime cette idée cela dit. Je souris et finalement me lance.
    Je crois... que la porte est coincée...
Nous pourrions appeler quelqu’un, oui, mais la porte de la vitrine est fermée à clé, soit nous nous débrouillons et attendons jusqu’à demain que l’apprenti vienne, soit nous l’appelons tout de suite. Ou bien, autre solution : attendre durant quelques heures que le bois dégonfle de son humidité, car il fait plus chaud au petit matin lorsque le soleil se lève que durant la nuit.

Je n’émets aucune possible solution, cherchant à savoir s’il pensera à tout, ce dont je ne doute pas. Mais sait-on jamais, peut-être qu’inconsciemment l’idée d’être coincé ici avec moi ne lui déplairait pas ? Je sais qu’il apprécie assez ma compagnie pour me supporter la plupart du temps, à l’appartement comme dans notre travail... mais peut-être suis-je trop pesant et je pense qu’il ne se priverait pas de me le dire en un moment pareil. Je me prépare au pire ce soir, car son humeur sera loin d’être bonne. Mais je tenterais au mieux de l’apaiser, par n’importe quel moyen, car les sourires auxquels j’ai eu droit sont une source assez motivante pour que je ne perde pas espoir.
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